Retour à Irianeth

Iorel se laissa entraîner dans le royaume des insectes. Il n'avait plus beaucoup d,énergie et il ne pouvait plus résister. Il se retrouva étendu sur le sol aux pieds de l,empereur tandis qu,Asbeth lui expliqua la situation en langages des insectes. L,elfe leva un regard effrayé à l,empereur qui le regardait de ses yeux noirs. Sans prévenir, l,empereur leva une pattes et un rayon frappa Iorel. Une douleur insupportable ravageait le corps du jeune elfe qui se mit à pousser des hurlements déchirants.

*Je comprends le but d,Asbeth... Mais c,est trop tard maintenant...*

Cabaline resta à côté d'Asbeth, écoutant ce qu'il disait à l'Empereur Noir, attendant qu'on lui dise quelle était l'utilité de sa présence. Les cris de douleurs de Iorel l'attristaient un peu, mais elle s'absteint de le montrer et même d'y penser. Sinon, s'ils le découvraient, ils la feraient souffrir également, ce qui l'apeurait beaucoup.

La douleur cessa et l'elfe ne cria plus. Il se releva calmement comme si rien ne c,était passé. Pourtant, l'empereur ne s'y trompa pas, l'elfe tremblait de la tête aux pieds. Iorel regarda Amecareth dans les yeux mais il ne dit rien.

*Ils peuvent toujours me faire souffrir ou me tuer. Nous choisirons un autre enfant pour complèter notre tâche.*

Amecareth eut un semblant de sourire puis il dit quelque chose à Asbeth. Le sorcier se tourna vers la fée.

"Maintenant, tu vas nous rapporter le porteur de lumière et Narvath... Tu fais comme notre plan d'avant et tu réussit sinon..."

Iorel s,efforçait de rester debout, mais tant que la fée ne pouvait éprouver de la gentillesse envers lui il ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs. L'elfe posa son regard sur Cabaline.

"Va t,en..."Murmura t,il doucement et avec une tristesse infinie.

"Je ne veux pas que tu vois se qui se passeras ensuite..."undefined

Cabaline regarda Asbeth dans les yeux en lui répondant :

"C'est tout? Je ne vois pas pourquoi tu tenais à ce que je revienne ici pour me faire dire que je devais continuer la mission... je t'attends sur le bateau ou je pars seule?"

Le sorcier ébourrifa ses plumes avec colère.

"Tu n,as pas ton mot à dire, fée! Fais ton travail ou alors ton maître te détuira pour ton insolence!"

Iorel écoutait à moitié. Il entendit Amecareth lui demander d,approcher. L,elfe obéit sans se départir de son calme et l'empereur l'amena loin du sorcier et de Cabaline.

Elle haussa les épaules. Elle trouvait vraiment qu'Asbeth était un imbécile. Elle lui répondit donc lentement, pour être sûr qu'il comprenait bien :

"Justement... pour aller chercher ce porteur de lumière, que je ne sais même pas c'est qui, et Narvath, je dois retourner sur Enkidiev..."

Elle avait pris la précaution de dire qu'elle ne savait pas le moins du monde qui était ce porteur de lumière, car elle n'avait pas envie de perdre du temps pour une futilité de ce genre, comme la dernière fois.

Asbeth eut un rire mauvais.

"Voyons...Une grande fée comme vous... Vous le reconnaîtrez facilement..."

À bout de patience, le sorcier la fit disparaître et la fée se retrouva sur la plage d'irianeth.

Elle tapa du pied dans le sable, colérique.

*Il ne m'a même pas dit si je devais retourner là-bas où l'attendre ici, pendant qu'il parle de je ne sais quoi avec Amecareth... je me demande ce qu'ils ont fait de Iorel... Oh, et puis, je ne resterais pas ici si je dois toujours m'emparer de Narvath et désormais de ce porteur de lumière...*

Elle décida donc de reprendre le bateau qui les avaient amené ici, ne souhaitant pas utiliser toutes ces forces pour rien. Elle était un peu réticente à l'idée d'abandonner Iorel sur cette île, mais elle n'avait guère le choix.

Quelques heures apres le depard de Cabaline et la mise en prison de Iorel, Sybaris apparut devant l'empereur noir, qui sursauta.

"Que fais-tu dans ma cellule, mire mortelle?"

"Je vien vister, espece de cretin a la noix!", dit-elle d'une voix sarcastique.

L'empereur se leva et se facha. Sybaris eclata d'un rire froid.

"Je vien faire un pact! Je t'aide, en espionnant les chevaliers, et toi tu m'aides en me donnant du pouvoir!"

"Pourquoi ferais-je cela..?"

Et c'est ainsi que la discussion continua pendant des heures. Et finalement, voyant que ca lui apportait que de bonnes choses, l'empereur noir accepta le pact avec le Yin.

Un peu plus tard, la jeune fee commenca a se promener dans les couloirs. Elle se mit alors a pleurer, sans pouvoir se controler. Une chance que personne n'etait la... Sauf...

Iorel ressentit la tristesse de sa moitié. L,elfe leva la tête et se leva. Il colla son beau visage aux barreaux de sa cage, les serrant fortement de ses doigts minces. Soudain, l'acier fondit entre ses mains et l,elfe sorti sans fare de bruit. Il alla auprès de Sybaris et s'agenouilla près d,elle. Il prit sa main dans les siennes et la porta à ses lèvres. Il y déposa un baiser et leva les yeux vers elle.

"Qui as t,il qui te fais mal, mon Yin?"Lui souffla le jeune elfe à l,oreille.

Ses yeux remplis de larmes fuyait le regard de l'elfe.

"Rien.", mentit-elle.

Elle n'aimait pas du tout ce confier a qui que ce soit, meme qu'elle ne l'avait jamais faitl... Mais quelque chose la poussait vers le Yang. Un lien, un petit fil transparent...

Elle se surprit a se serrer contre lui.

Le jeune elfe la regarda dans les yeux. Il referma les bras sur elle doucement et la sera tendrement dans ses bras.

"Tu mens..."Chuchota t,il a son oreille.

"Tu ne peux me le cacher... Mais je ne peux pas t,arracher tout..."

Iorel frotta doucement son nez sur l,oreille de la fée puis plongea son regard dans les yeux de sa moitié.

"Dit moi ce qui te tracasse...Dit moi la vérité..."

Le Yin renifla mais ne dit rien. Elle n'avait rien a dire, elle ne savait meme pas ce qui se passait elle-meme. Elle resta lover dans les bras de son autre moitier, a ne rien dire et a essayer de retenir ses pleurs, sans toutefois vraiment reussir.

Apres un moment elle se decolla un peu, mais fuyait toujours le regard de Iorel.

"Pourquoi restes-tu enfermer ici comme un idiot quand tu as le pouvoir absolut...?"

Iorel la lâcha. Il n'aimait pas particulièrement ce genre de remarque et l décida de ne pas répondre.

"Je crois...que tu vas devoir partir... Maintenant, Sybaris. Pour ta question... J,ai mes raisons."

L,elfe lui sourit tendrement avant de se relever et de disparaître en silence.

Avant qu'il parte, Sybaris lui donna un baiser dans le front, en lui disant d'une voix extremement douce: je t'aime. Ce n'etait ps son genre, mais elle le disait sincerement.

Elle disparut tout de suite apres.

Iorel sourit avant de réparer les barraux de sa cage et d'y étendre. Il aimait profondément sa moitié et cet amour particulier lui fit garder espoir.

"Moi aussi je t'aime..."